LUIGI LOIR peint PARIS
Après la chute de l'Empire en 1870 et jusqu'en 1914, un nouvel essor économique génère une période de plaisir, de joie de vivre. Paris bouge, devient mythe du bonheur. Paris vit dans l'opulence de la Belle époque. Sous la direction du Baron Haussmann et du paysagiste Alphand, les boulevards, les parcs, les immeubles sont démolis, restaurés, reconstruits, créés.... | |
Le nouveau visage de Paris apparaît dans un vertige de nouveautés. L'économie y est florissante et les lieux de fête nouvellement créés abondent : le Moulin Rouge, les guinguettes, les théâtres, de nombreux cafés ouvrent leurs portes.....au bas de la butte fourmillent des cabarets, scènes pour chansonniers et nombres d'artistes y puisent leur inspiration tels Toulouse Lautrec, Valadon, Maurice Denis, Luigi LOIR... Dans la couture, les créations débordent d'audace. Les grands magasins regorgent d'innovations. Emile Zola les nommera les "Cathédrales du commerce". Les Expositions universelles mettent en valeur toute cette impertinence. L'alimentation s'enrichit de denrées nouvelles. Nous entrons dans l'ère de la consommation........ C'est dans ce contexte que Luigi LOIR évolue, et il met tout son talent au service de cette société de la Belle Epoque. |  Enregistrez-vous sur le site et activez votre lien pour voir la suite. |
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PARIS de la Belle Epoque
Paris, projet de cartes postales 6 aquarelles Aquarelle – 13,3 x 8,3 cm chacune | |
Pour cette carte éditée vers 1889, la partie en bas à droite est volontairement neutre, destinée à abriter les différentes publicités au gré des annonceurs. L’édition est anglaise. Le talent de Luigi Loir est déjà reconnu au-delà de la France. |
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Le Boulevard Henri IV au crépuscule, vers le Panthéon
Soir d’Automne après la pluie vers le Panthéon, l’exécution est vive, spontanée. Une facture très impressionniste se dégage dans cette œuvre. Aquarelle et gouache – 36,2 x 51,2 cm | |
Vers le Val de Grâce, sous la neige Le dôme majestueux des Invalides dans un décor théâtral, quelques silhouettes figées sur les trottoirs enneigés et le retour du cocher après une journée de travail… Luigi LOIR met en scène le monde des faubourgs parisiens. | |
| | Rue de la Santé, vers le Val de Grâce Aquarelle - 50 x 34 cm | Le Val de Grâce - l'oeuvre est exposée au "Salon des Sciences" à l'Hôtel de ville de Paris |
| | Dôme de l'église du Val de Grâce | Certificat commande et livraison de cette oeuvre |
Le Val de Grâce, cette ancienne abbaye devenue depuis la révolution française un hôpital militaire, inspire Luigi LOIR. Voici plusieurs versions de ce monument, sous différents éclairages et saisons. L’Ile de la Cité - Bateau-lavoir Aérée et lumineuse, l’œuvre dégage une atmosphère tranquille et harmonieuse. Le ciel d'été se mire dans l'eau. Accostés aux quais, les bateaux lavoirs, aujourd'hui disparus, longent l'Ile de la Cité. |
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La Cité, marché aux fleurs Délicate aquarelle, esquisse d’une grande légèreté. Luigi capte ces tâches de fleurs rouges avant qu’elles ne soient fanées. |
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L’Ile de la Cité et la Sainte Chapelle Huile sur panneau - datée 1888
Une peinture anecdotique ; un omnibus tiré par les chevaux, l’élégant parisien promenant sa fille, une chaussée luisante où se reflètent les passants… La tendresse se dégage des personnages, en opposition à la rigueur de l’architecture des maisons. |
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L’Ile Saint Louis |
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La Seine à Paris L’œuvre est lumineuse et colorée, Paris a les couleurs de l’Italie, souvenir nostalgique de son enfance. | Café parisien
Après une étude attentive, il exécute avec rapidité l'atmosphère des faubourgs sous un voile de brume. |
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| portrait de Luigi LOIR | Le quai Saint Michel et Notre Dame au crépuscule |
| « Inondation Quai des Augustins » Au cours des inondations de Paris en 1879 Luigi Loir trouve une féérie dans les reflets et les miroitements de l’eau. Il est si célèbre dans la représentation des paysages traitant l’eau que des humoristes satiriques le surnommaient l’ « Hydropathe » |
Le long des quais, les parapets sont jonchés de coffres à trésors. Les bouquinistes et leurs boîtes à surprises attirent les collectionneurs, les curieux. |
Les quais sous la pluie |
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Le Rond Point des Champs Elysées |
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En 1894, vient s’ajouter aux fiacres et omnibus, le « cycle ». La bicyclette, surnommée « la petite reine » est le sport élégant. Pendant plusieurs années la « Sainte Vélo » célèbre la fête des cycles un dimanche de juin sur les Champs Elysées : les vélos fleuris montent et descendent l’avenue devant une foule admirative. |
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