Luigi LOIR, les chromolithographies
Le 2 février 1844, Monsieur Vuillemin dépose à la Chambre des Pairs une nouvelle proposition de loi sur l’enseignement, c’est la troisième ! Il proclame comme règle : la liberté, et le droit pour les pères de famille de choisir les éducateurs de leurs enfants… Un long débat suit mais, sans effet. | |
En 1880, Jules Ferry crée l’enseignement secondaire féminin, puis en 1881-1882, il dote la France d’un enseignement primaire gratuit, obligatoire, et laïc. L’éducation devient une priorité nationale. |
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La démarche publicitaire s’amorce, des images accompagnent les marques. Ces illustrations profitent également à l’éducation populaire.
La commercialisation des produits dans les campagnes apporte les chromos dans les foyers où l’enfant, selon son âge, est ignoré ou considéré comme un adulte. Il découvre maintenant les zoos, les colonies françaises, les loisirs et la culture…Tout un monde qui lui était inconnu. Après avoir fourni une main d’œuvre gratuite, souvent exploitée, l’enfant est enfin pris en considération. Il doit aller à l’école et prendre le temps de se divertir. Ces scènes attrayantes sur des supports populaires se révèlent un répertoire iconographique de l'époque. |
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Jusqu'alors étaient représentées surtout des scènes de genre, des scènes galantes, rurales (Fragonard, Boucher....) Dès la fin du XIXème siècle, la « chose imprimée » se répand sous les formes les plus nouvelles, élargit l’entrée à la connaissance, à l’inventivité, à l’évolution de la pensée. Les publicitaires et industriels ont compris que les petits enfants font vendre. Les parents sont attendris par ces images d'enfants sages et achètent plus facilement lorsque l'emballage présente un regard innocent. |
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